Pour des Jeux verts, équitables et solidaires.
Ce vendredi 31 janvier, Tony Estanguet présentait les objectifs du Comité Olympique pour lutter contre les émissions de carbone.
Depuis le Grand Palais, le président du comité olympique a réaffirmé les ambitions écolo du CIO. L’ancien canoéiste a notamment promis de « diviser par deux » les émissions de CO2 des JO. Un défi très ambitieux pour un événement qui, d’ordinaire, consomme énormément…
Mais cette ardeur est totalement assumée par Estanguet : « On est très ambitieux sur le sujet. On veut que ce soient les premiers Jeux Olympiques et Paralympiques alignés avec les accords de Paris. Donc ça veut dire que l’ambition est très forte. Ce n’est pas seulement de compenser (les émissions de carbone, NDLR) et d’avoir des Jeux neutres, ça c’était un peu notre discours en phase de candidature et déjà c’était innovant. Aujourd’hui, on va plus loin, on dit: on va diviser par deux les émissions carbone générées par l’organisation des Jeux. Et en comptant l’ensemble des émissions, y compris le transport des spectateurs » expliquait l’ancien triple champion olympique sur BFM Business.
Dans les faits, ce dernier vise 1,5 millions de tonnes générée par l’organisation des Jeux, qui seront intégralement compensées. D’abord impressionnant, ce chiffre est vite relativisé lorsque l’on connaît l’émission de carbone moyenne des précédentes éditions : 3,5 millions de tonnes.
Et pour réussir son pari, le CIO veut beaucoup moins construire : « 95% des sites utilisés pour l’organisation des Jeux sont déjà existantes ou temporaires. » a constaté Estanguet. « Donc on ne va quasiment rien construire, les seuls équipements que l’on va construire sont ceux que la population va utiliser au lendemain des Jeux. Ce sont des logements et un centre aquatique. Deuxièmement, les transports. Tous les sites de compétition seront desservis par des transports en commun et ensuite, au cas par cas, on va essayer de réduire, réduire, réduire en matière de restauration, en matière de déchets« .
Pour les carburants, un appel à projet à été lancé pour trouver une alternative aux groupes électrogènes fonctionnant au diesel, qui sont (malheureusement) indispensables à la production d’électricité.