Grèves à Paris : l’effort physique à la rescousse !
Oui, la grève a ses effets positifs !
Le vaillant bureaucrate à bicyclette… Il brave le froid dès le matin, avale les kilomètres, doigts serrés sur le guidon gelé, yeux plissés par le crachin et regard concentré sur un trafic aléatoire qui se mue en parcours du combattant. Depuis le 5 décembre, cette scène a été quotidienne à Paris. La grève des transports qui a frappé la capitale depuis ce jeudi noir a fait réussir avant l’heure le “Plan Vélo” tant souhaité par le gouvernement. Le tout en plein hiver !
En effet, les pistes cyclables sont bondées. Leur fréquentation a été multipliée par trois selon les relevés, surtout au début de la grève. Des pics ont été observés aux heures de pointes, entre 7h et 9h puis 16h et 19h le soir. De quoi faire rougir Pékin, Copenhague ou Amsterdam…
Mais sérieusement, qui aurait misé sur des embouteillages de vélos à Paris ? Fière invention française au XIXème siècle, le deux-roues est aujourd’hui salutaire. Les flemmards choisiront la trottinette, mais le constat est le même : Vélib et Lime voient leur chiffre d’affaires exploser pendant la grève. « Avant la grève, un vélo faisait entre 15 et 18 km par jour. Aujourd’hui, on monte jusqu’à 50-55km par jour en moyenne » s’exprime le directeur général de Smovengo, opérateur des Vélib. Et si certains rangeront sagement leurs vélos après la grève, d’autres y ont pris goût, et cultiveront l’effort physique dans la durée.
Et ce n’est pas tout ! Selon WeWard, une application qui calcule nos pas, le temps de marche a augmenté de 11,3% depuis le début du mouvement !
Coca Cola investit pour 2024 !
Les diététiciens seront rouges de colère.
Coca-Cola va investir la modique somme d’un milliard d’euros en France pour les cinq prochaines années. L’embouteilleur indépendant Coca-Cola European Partners (CCEP), détenu à 18% par Coca-Cola, prévoit d’investir 500 millions pour renforcer son réseau de distribution. Et la compagnie elle-même va débourser la même somme pour “soutenir le développement de ses marques actuelles et introduire de nouveaux produits sur le marché français”.
Partenaire mondial du CIO au sein du programme TOP, le géant du soda vient avec un objectif à peine masqué : les JO. Le groupe l’explique dans un communiqué sur ses réseaux sociaux : “Ces investissements permettront de soutenir le développement de nos marques dans les médias, par des expériences de marque ou par des partenariats stratégiques, comme le soutien aux Jeux Olympiques 2024”.
SportAccord 2020 : 5 nouveaux soutiens
A trois mois de son lancement, SportAccord 2020 boucle sa liste de partenaires. Prévu du 19 au 24 avril prochain à Pékin, l’événement pourra compter sur le soutien de 5 nouveaux médias : iSportconnect, SportBusiness, Sportcal, SportsPro et Yutang Sports. Le quintet va être associé au deuxième rang du programme de partenariats.
Au premier rang, le groupe américain CNN est annoncé comme le principal sponsor de l’événement, qui réunira plusieurs fédérations internationales de sport (dont le CIO) pour discuter des stratégies du développement du sport.
Surf : Quiksilver et Roxy partenaires jusqu’en 2024 !
Le France affûte sa planche.
Nouvelle discipline aux Jeux de Toyo, le surf sera reconduit en France dans quatre ans. Et pour équiper les tricolores, la Fédération française a rapidement trouvé preneur. C’est Quiksilver et sa filiale féminine Roxy, bien connus dans l’univers de la planche, qui deviennent les deux équipementiers officiels des surfeurs français.
La marque australienne habillera donc les athlètes et le staff jusqu’en 2024, dans et hors de l’eau. Une collaboration dont se félicite Jean-Luc Arassus, président de la FFS : “Ce partenariat entre Quiksilver, ROXY et la Fédération Française de Surf renforce les liens solides qui nous unissent depuis longtemps” souligne t’il. “Pour nous, il était important de pouvoir compter sur l’appui de ce groupe, leader de l’industrie du surf, afin d’accompagner au mieux les équipe de France, et ainsi participer au développement de la Fédération Française de Surf. »
L’ANDES labelisée “Terre de Jeux” !
Déjà présente aux côtés de Paris 2024, l’ANDES (Association Nationale Des Elus en charge du Sport) consolide son engagement en signant la convention “Terre de Jeux 2024”. Une alliance particulièrement intéressante pour le développement du sport en France ces prochaines années…
En effet, l’ANDES se chargera de développer le sport santé, et s’attaquera surtout à l’épineuse question du sport à l’école, qu’elle tentera de renforcer.
Les deux structures ont déjà prévu deux collaborations concrètes : la promotion de la journée olympique, le développement de l’éducation par le sport à l’occasion de la semaine Olympique et Paralympique dans les écoles. Mais également le programme “Volontaires” des JO, consacré aux bénévoles.