Trois partenaires pour la Global Sports Week !  

C’est ce qu’on appelle un coup de maître.

A deux mois de sa première édition, la Global Sports Week de Paris (qui se tiendra 5 au 7 février 2020) a attiré trois investisseurs, et pas n’importe lesquels. Après l’UNESCO et le Comité international Paralympique, c’est maintenant L’UEFA, la Formule 1 et la FIBA qui viennent renforcer l’événement. Fondée l’année dernière, cette plateforme internationale se veut devenir “le plus grand rassemblement mondial de l’économie du sport” dixit Roxana Maracineanu. Que d’ambition… 

En gros, la GSW est une market place annuelle qui va rassembler de nombreux décideurs du monde du sport, de la société et du business. Tout ce beau monde se réunira pour trouver des solutions à la fois innovantes et durables pour les nouvelles générations, dans un contexte de révolution du sport. Le trio fondateur, composé de Lucien Boyen (Vivendi), Laurent Damiani (Inspiring Sport Capital) et Arnaud Drijard (Sport Innovation Sumnit) n’avait pas hésité à mettre 1,5 millions d’Euros sur la table pour lancer le projet.  

Rendez-vous du 5 au 7 février prochain, aux Salles du Carroussel. 

Jeux Paralympiques : le nouveau concept !  

Dans le jargon, on appelle ça  le sens du timing. 

Ce mardi 3 décembre rimait avec la journée internationale des personnes handicapées. Et par un bel hasard – qui n’en est sûrement pas un – le COJO présentait son nouveau concept pour les Jeux Paralympiques.  

  • Tout d’abord, le transport des concernés sera considérablement réduit grâce à ce nouveau plan. 90% des 4350 para athlètes prévus pour les Jeux (contre 15 000 athlètes) seront logés à moins de 30 minutes de leur lieu de compétition. A coup sûr, ils n’auront pas à prendre le RER D…  
  • Surtout que les épreuves auront toutes lieu en plein centre de Paris ! Et pas aux pires endroits… Certains sites symboliques de la ville, comme la Tour Eiffel ou le Grand Palais, accueilleront directement les festivités. 
  • L’objectif étant de réduire l’impact carbone et faciliter le transport des spectateurs, chaque site sera facilement accessible en transport en commun. Et si la grève des transports s’est prolongée un peu plus longtemps que prévu, pas de panique… le COJO va, de toute façon, allouer également des Vans et Minibus pour escorter les athlètes. 

Surf : ça sent bon la Tiaré…  

En 2024, le Surf va probablement faire sa deuxième apparition aux JO. Pour accueillir les épreuves, plusieurs emplacements océaniques jouent des coudes :  Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Lacanau (Gironde), Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes), La Torche (Finistère) et Tahiti. Ce mercredi, les cinq sites se présentaient au CIO.  

Et n’en déplaise à ses détracteurs, c’est bel et bien l’île Polynésienne qui semble tenir la corde. D’abord, pour l’assurance tout risque sur le plan sportif. Fortes et régulières, les vagues ont entre 75 et 100% de chances d’être propices au surf à cette période de l’année, contre 25 % pour ses quatre concurrents. Plus concrètement, des épreuves à Biarritz où La Torche auront trois chances sur quatre d’être annulées. 

Aussi, impliquer un territoire d’Outre-Mer permettrait à Tony Estanguet de matérialiser une promesse : faire de ces Jeux parisiens un projet national. Et même si la distance avec Paris (15 000 km, soit 11 heures de décalage horaire) fait grincer quelques dents. Une volonté de “casser les codes” qui devra être validée par Thomas Bach. 

Une chose est certaine, la décision finale fera quelques vagues…